Le 8 juillet, la foudre serait à l’origine d’un incendie qui a lourdement endommagé un immeuble de huit condos à Repentigny, la nuit dernière. Le feu se serait déclaré peu après minuit dans un immeuble de la rue Sigouin. « À notre arrivée, des flammes étaient apparentes sur le toit de la bâtisse », avait expliqué Marc Rocheleau, directeur-adjoint du service des incendies de Repentigny. Il a fallu 2h30 à la quarantaine de pompiers présents pour combattre le sinistre qui, heureusement, n’a pas fait de blessé. Les dommages, qui sont importants, sont évalués à plus de 450 000$. Tous les condos ont été endommagés que ce soit par le feu, l’eau ou la fumée. Huit personnes ont été évacuées et ont été prises en charge par la Croix-Rouge. En plus des pompiers de Repentigny, les pompiers des MRC d’Autray et Montcalm et de Terrebonne sont aussi venus en renfort. L’APAL était aussi sur place.
Vers 19h30, dans la soirée du 13 juillet, une altercation aurait éclaté entre un suspect, qui résidait à la maison de thérapie Face à l’Avenir, de l’Assomption, et son père. L’accusé, qui suivait une thérapie de façon volontaire et qui souhaitait la quitter, insatisfait de la tournure d’une conversation, s’est emparé d’une barre de métal et a commencé à frapper la voiture de la victime (fracassant une fenêtre du véhicule) avant de la frapper au niveau de la tête lui causant de sérieuses blessures. Comme il y avait plusieurs résidents à l’extérieur au moment de l’agression, cela a causé beaucoup de boucan. Jakob Laliberté a pris la fuite pour revenir à la rencontre des policiers quelques instants après. Il a été aussitôt arrêté et incarcéré. Il fait face à des chefs d’agression armée, de voies de fait causant des lésions, de méfaits de plus de 5000$ et de bris de condition concernant cet événement. Il est aussi soupçonné d’avoir commis une introduction par effraction, le 20 avril dernier, à l’Assomption. Selon la preuve dévoilée devant le tribunal, l’accusé, en compagnie de deux présumé complices se seraient introduits dans une école. Une alarme aurait été activée par mégarde. Les policiers sont présentés sur place mais les suspects avaient pris la fuite. Des dommages ont cependant été constatés dont une vitre qui fût cassée. L’accusé a été de nouveau remis en liberté sous plusieurs conditions, dont suivre une thérapie fermée. Ré-arrêté, pour bris de condition, il a plaidé coupable à plusieurs accusations en décembre. Sa sentence sera prononcée en mars 2021.
Toujours le 13 juillet, le Bureau des enquêtes indépendantes enquête sur les circonstances entourant un événement survenu à Mascouche alors qu’un civil de 20 ans est décédé lors d’une intervention policière de la Sûreté du Québec. Selo les renseignements préliminaires communiqués au BEI, vers 21 h 30, lors d’une opération radar, des policiers de la Sûreté du Québec auraient capté un véhicule circulant à haute vitesse sur l’autoroute 25 Nord. Les policiers auraient suivi le véhicule avec leur auto patrouille, gyrophares en fonction, sur une distance d’environ 1 kilomètre. Les policiers auraient aperçu, au loin, le véhicule du fuyard emprunter une sortie d’autoroute, puis soudainement faire une embardée dans un champ, à la suite d’une perte de contrôle. Arrivés au véhicule, les policiers auraient découvert l’homme inconscient. Ce dernier aurait été transporté dans un centre hospitalier où son décès a été constaté.
Le 19 juillet, en fin de soirée, une course poursuite a fait cinq blessés à Repentigny. Des patrouilleurs du service de police de Repentigny ont tenté d’intercepter un véhicule Subaru WRX qui avait rapporté volé au début juillet à Joliette, qui circulait sur la rue Notre-Dame dans le secteur du A & W. Le suspect a refusé de s’immobiliser et a démarré en trombe. Une poursuite s’en est suivie avec des pointes allant jusqu’à 90 km/h. Le fuyard a percuté une autre voiture, dans une zone de travaux, où prenait place quatre personnes, au coin de l’allée des artistes. Une des occupantes du véhicule a subi des blessures importantes dont une entorse lombaire et un traumatisme cérébral crânien léger. Depuis les évènements, elle souffre d’anxiété et est hyper dépressive. Les trois autres occupants avaient subi des blessures mineures qui n’avaient pas nécessité leur transport dans un centre hospitalier. Le suspect, avait été arrêté et avait été formellement accusé de huit accusations. Il a reconnu sa culpabilité, le 2 décembre, à tous les chefs soit fuite, conduite dangereuse, conduite dangereuse causant des lésions corporelles, recel, deux chefs de conduite pendant une interdiction et deux bris de condition. La juge Michèle Toupin a accepté la suggestion commune des deux avocats au dossier et a condamné l’accusé à une peine de deux ans de pénitencier avec une interdiction de conduire de cinq ans.
Le 4 août, une jeune conductrice a eu beaucoup de chance, tôt lundi, après que son véhicule soit soudainement tombé dans un immense nid-de-poule à Terrebonne. L’incident est survenu vers 1h20 du matin, alors que la jeune femme, âgée de 18 ans, circulait sur la rue d’Aragon, près de la rue de Courdoue. Le véhicule est tombé dans un immense trou formé après un affaissement de la chaussée. Il y a eu une accumulation d’eau en raison des fortes pluies tombées dans la soirée de dimanche. En raison de la taille de la cavité de la route, il a été impossible pour la conductrice d’ouvrir sa portière, ce qui est fait en sorte qu’elle était prisonnière de son habitacle, au niveau de l’eau qui montait tranquillement. « Heureusement, la jeune femme n’a pas été blessée gravement. De plus, le plus choc n’a pas été suffisant pour qu’elle perde connaissance », avait souligné à TVA nouvelles, le capitaine Joël Lamarche, du Service de police de Terrebonne. La jeune femme, originaire de l’Épiphanie, a pu sortir de sa fâcheuse position, mais a refusé d’être transportée dans un centre hospitalier. Elle aurait eu un genou écorché et des douleurs à la tête.
Le 11 août, une enquête de trafic de stupéfiants qui s’est déroulée sur une période de 5 mois a permis à l’unité du groupe émergent du service de police de Repentigny, de procéder à l’arrestation de 5 personnes. Steve Laviolette, Carlo Dipeco, Robert Pinel, Robert Rodrigue et Édith Izeard ont tous comparu au palais de justice de Joliette. Des accusations de culture de cannabis, de distribution de cannabis, de possession dans le but d’en distribuer, de trafic de stupéfiants, de fabrication de pièces d’identité, de possession de matériel pour la fabrication, de possession d’instruments pour commettre un faux ainsi que des accusations d’armes mal entreposées ont été déposées contre ces individus. En tout, neuf perquisitions ont été effectuées entre les mois janvier et avril à Repentigny, Rivière-Rouge, Sainte – Béatrix ainsi que dans des locaux loués à l’Épiphanie. Les policiers ont saisi deux véhicules, 25 690$ en argent comptant, 34 livres de cannabis, 260 plants de cannabis, 877 comprimés de méthamphétamines, 100 comprimés de Cialis, 906 cartes bancaires vierges, 2 embosseuses à cartes, 233 collants identifiés au nom de la RAMQ, 2 fausses cartes d’identité et deux armes à feu. L’enquête a permis au service de police de démanteler une serre où deux permis de Santé Canada pour production de cannabis à des fins médicales, avaient été délivrés. Ces permis autorisaient la production de plusieurs plants de cannabis pour consommation à des fins médicales aux bénéfices des personnes inscrites aux dits permis.
Le 13 août, un jeune cycliste de 12 ans est décédé après avoir été happé par un camion municipal de la Ville de Repentigny, en fin d’avant-midi. L’incident est survenu vers 11h15 sur le boulevard Iberville près de la Place d’Évry, à Repentigny. Selon les premières informations disponibles, le cycliste auraient été blessé gravement à la tête. Son décès a malheureusement été constaté dans un centre hospitalier, Au moment de l’accident, l’enfant ne portait pas de casque. Le jeune revenait de la bibliothèque municipale Robert Lussier, roulait sur le trottoir en direction ouest. C’est alors qu’un camion cube de la Ville de Repentigny, qui circulait également en direction ouest, a tourné à droite pour accéder au stationnement de la bibliothèque, heurtant du même coup le jeune cycliste. Les policiers du service spécialisé en reconstitution de scène d’accident de la SQ se sont rendus sur place afin de pouvoir établir la séquence exacte des tristes événements. Le conducteur du véhicule a, quant à lui, été traité pour un important choc nerveux.
Le 1er septembre, deux hommes de 23 et 22 ans ont été arrêtés à la suite d’une poursuite policière survenue à l’Épiphanie. Vers 13 h 45, un policier du poste de la SQ MRC de Montcalm a localisé une automobile volée sur l’autoroute 25 sud. « Lorsque le policier a tenté de l’intercepter sur le rang St-Charles à l’Épiphanie, l’automobiliste a refusé de s’immobiliser. Il a circulé sur un terrain privé. De retour sur le rang, il a foncé sur un véhicule patrouille (roue arrière passager) et continué sa route », avait expliqué la sergente Éloïse Cossette, porte-parole de la Sûreté du Québec. Le tapis à clous a par la suite été utilisé. Peu après, les deux occupants ont été arrêtés, soit des hommes de 23 ans de Saint-Paul (conducteur) et de 22 ans de Saint-Liguori (passager). Le conducteur, qui était recherché pour fraude par carte de service, a été gardé détenu. Le passager, qui était connu des policiers en semblable matière, a été relâché sous promesse de comparaître à une date ultérieure. La poursuite s’est déroulée sur moins d’un kilomètre. Personne n’a été blessé.
Le 17 septembre, l’équipe de des crimes émergents de la police de Repentigny, a procédé à l’arrestation de trois personnes dans un hôtel de la ville de Québec en lien avec une affaire de trafic de stupéfiants. Pas moins de 200 000 pilules de méthamphétamine ont été saisies ainsi qu’un kilo de cocaïne. Les trois personnes qui ont été arrêtées demeurent détenues pour la suite des procédures sont Steve Laviolette, 45 ans, de Rivière-Rouge; Samuel Lavallée, 30 ans, de Blainville et Danny Marquis, 48 ans, de Châteauguay. Le trio, qui fait face à trois chefs d’accusation soit possession dans le but de faire le trafic de métamphétamine et de cocaïne ainsi que de complot, demeurent détenus pour toute la durée des procédures.
Le 19, peu avant minuit, une chicane entre deux groupes de trois individus a fait trois blessés tard, samedi soir, à Repentigny. Selon les informations fournies par l’inspecteur-chef Lison Ostiguy de la police municipale de Repentigny, la dispute s’est produite vers minuit sur la rue Laroche à l’intersection de la rue Leclerc. Les personnes impliquées dans la dispute étaient intoxiquées par l’alcool toujours selon le service de police de Repentigny. Les personnes blessées, tous âgées dans la début vingtaine, ont été transportées à l’hôpital et une d’elle est s’est retrouvée dans un état critique. Le service de police de Repentigny a ouvert une enquête et a rencontré les témoins potentiels de l’événement. De plus, la Sûreté du Québec a été appelée en renfort dans ce dossier. Aucune arrestation n’a encore eu lieu. La police municipale de Repentigny n’a toujours aucun suspect en vue.
Vers 17h50, le 26 septembre, un suspect a pris un autobus à la gare de Sainte-Thérèse en se faisant demander de porter un couvre visage avant de prendre l’autobus comme l’exige les consignes sanitaires, il a collaboré en mettant un bandana. « Durant le transport la chauffeuse lui rappelle de remettre son couvre visage. À l’arrêt le suspect s’est dirigé vers l’avant du véhicule, a ouvert la vitre de plexiglass protégeant la conductrice et lui a assené un violent coup de poing au visage. Il quitta rapidement dans les rues avoisinantes », avait expliqué le communiqué du Service de police intermunicipal de Terrebonne/Ste-Anne-des-Plaines/Bois-des-Filion. La victime, âgée de 55 ans, de Saint-Colomban, a subi une fracture du massif facial et a été transportée au centre hospitalier. C’est grâce à des informations du public que le suspect avait été arrêté, en soirée le 30 septembre. Patrick Desbiens a été accusé, le 9 novembre, de voie de fait causant des lésions corporelles, voie de fait simple et de méfait de moins de 5000$. À deux reprises, auparavant, sa comparution en cour avait été reportée car l’accusé avait refusé de collaborer avec le tribunal. Un juge avait été même ordonné à Patrick Desbiens de subir une évaluation psychiatrique sur son aptitude à subir son procès l’Institut Philippe-Pinel. Patrick Desbiens a pu reprendre sa liberté sous plusieurs conditions, le 13 novembre.