Cet hiver, la rue Louis-Hébert et le chemin Newton à Mascouche seront entretenus selon un mode d’entretien alternatif qui réduit l’utilisation de sels de voirie et deviennent ainsi des écoroutes. Il s’agit d’un projet environnemental qui a déjà fait ses preuves ailleurs au Québec.

En étant des écoroutes, la rue Louis-Hébert et le chemin Newton feront l’objet d’un mode d’entretien dans lequel les interventions de grattage et l’utilisation d’abrasifs, en remplacement des fondants, seront privilégiées. Les chaussées seront laissées sur un fond de neige. Cela permettra d’utiliser moins de sels de voirie et d’ainsi protéger la rivière Mascouche qui constitue une zone vulnérable.

La sécurité au cœur du projet

Le succès de cette méthode repose notamment sur la collaboration des automobilistes, qui doivent adapter leur conduite puisque les routes concernées seront laissées sur fond de neige.

Les actions d’entretien d’une écoroute s’appuient sur un principe primordial : la sécurité. En cas de chaussée glacée, et aux endroits critiques comme les pentes, les courbes et les arrêts, du sel de voirie peut être utilisé, en quantité contrôlée.

Bien que d’y circuler est sécuritaire, il importe de réduire sa vitesse et de faire preuve de vigilance dans ses déplacements, comme c’est déjà le cas en conduite hivernale.

« Je tiens à rassurer les usagers et résidents, particulièrement ceux de la rue Louis-Hébert. L’an passé, déjà, nous avons appliqué les principes d’entretien d’une écoroute. Tout a bien été durant l’hiver, mais au printemps la surface de roulement s’est détériorée puisque les travaux de réfection de la rue n’avaient pas pu être terminés avant l’hiver. Cette saison, ce sera réellement différent puisque les travaux ont été menés à terme », assure François Gosselin, directeur du Service des travaux publics, bâtiments, parcs et espaces verts.