Le maire de Repentigny, Nicolas Dufour, accueille avec beaucoup de réserve le budget présenté par la ministre fédérale des Finances, Chrystia Freeland. Selon lui, les décisions budgétaires qui ont été annoncées sont loin de répondre aux besoins pressants du monde municipal, notamment en matière d’habitation et d’infrastructures.
Un rendez-vous manqué avec les villes
Celui qui est à la tête de la 13e ville du Québec considère que le gouvernement Trudeau a manqué l’opportunité de s’attaquer de front à la pénurie de logements qui sévit non seulement au Québec, mais ailleurs dans le pays.
« Comme élu municipal, nous constatons de nos propres yeux à quel point il est difficile et stressant pour de nombreux ménages repentignois d’avoir un toit sur la tête. Bien que nous assumons pleinement nos responsabilités, encore faut-il que les paliers supérieurs de gouvernement fassent preuve d’un plus grand leadership politique pour résorber cette crise », affirme M. Dufour.
Le maire est également déçu que ce présent budget ne dispose d’aucune somme additionnelle pour les municipalités souhaitant moderniser leurs infrastructures, incluant leurs plateaux sportifs et récréatifs.
« Encore là, les municipalités ne semblent pas faire partie de l’équation dans la stratégie gouvernementale pour leur permettre de mettre à niveau leurs installations et ainsi, créer des milieux de vie plus dynamiques et actifs. C’est tout à fait compréhensif que le gouvernement veuille aider les personnes les plus vulnérables en leur offrant des mesures ponctuelles. Pourtant, avec une récession qui est à nos portes, je ne vois pas comment les villes, à l’exemple de Repentigny, peuvent être viables financièrement en ne recevant aucun appui, et ce, en dépit de l’augmentation de leurs dépenses. En fin de compte, quelqu’un devra payer la facture! », s’exclame M. Dufour.
La Ville de Repentigny prône des valeurs d’inclusion et d’égalité des genres, mais utilise dans ce communiqué de presse le masculin uniquement pour faciliter la lecture.