Réagissant à l’octroi de contrats totalisant plus d’un milliard de dollars à des firmes liées au développement de l’application ArriveCan, la députée fédérale de Repentigny, Monique Pauzé, dénonce la mauvaise gestion du gouvernement Trudeau et réclame que soit revue la façon dont les contrats publics sont administrés.
« C’est effrayant de voir à quel point le gouvernement libéral dilapide l’argent des contribuables dans l’octroi de contrats à des firmes externes sans vérifications et sans suivis. Les scandales d’ArriveCan et de We Charity, pour ne nommer que ceux-là, semblent être la pointe de l’iceberg dans la mauvaise gestion des fonds publics du gouvernement. Comment de si petites entreprises arrivent-elles à obtenir plusieurs millions de dollars en contrat sans vérifications du gouvernement? Comment se fait-il que le gouvernement donne plus d’un milliard de dollars en contrats à des firmes externes au lieu d’utiliser l’expertise présente au sein de la fonction publique ou, à tout le moins, d’investir dans le développement de l’expertise au sein de la fonction publique? », questionne Mme Pauzé.
Selon le Globe and Mail, Coradix a reçu 541 contrats d’une valeur totale de 596,8 millions de dollars; Dalian a reçu 445 contrats d’une valeur de 127,8 millions de dollars; et Dalian et Coradix ont reçu conjointement 122 contrats d’une valeur de 189,5 millions de dollars. GC Strategies a reçu 105 contrats d’une valeur totale combinée de 100,3 millions de dollars. Au total, les trois entreprises ont ainsi touché un peu plus d’un milliard de dollars.
« Le gouvernement libéral a complètement perdu le contrôle sur les contrats octroyés à l’externe. Alors que le nombre de fonctionnaires augmente comme jamais, le nombre de contrats en consultants a lui aussi grimpé en flèche; un non-sens complet! Nous assistons à une perte de contrôle totale et sur le fond et sur la forme, avec tout plein de contrats accordés de façon non concurrentielle, qui ont explosé. Le gouvernement doit resserrer la gestion de l’octroi des contrats à des firmes externes sans plus tarder et mettre en place des processus de valorisation et de développement de l’expertise à l’interne. Il faut revoir complètement la manière de procéder au fédéral, ça urge! », conclut Monique Pauzé.