Un policier du SPVM est dans l’eau chaude après avoir été arrêté par les enquêteurs du Service des Normes policières en matinée, le 25 avril.
L’homme de 42 ans, de Repentigny, a comparu par visio-conférence du quartier général de la Sûreté du Québec à Montréal, au palais de justice de Joliette, plus tard, en après-midi, et a été formellement accusé de deux chefs soit harcèlement criminel et communications harcelantes. Les faits se seraient déroulés entre le 1er janvier 2023 jusqu’au moment de l’arrestation dans un contexte conjugal.
L’homme, qui est représenté par Me Ariane Bergeron St-Onge, a plaidé non coupable aux deux accusations.
La Couronne, représentée par Me Juliette Gauthier-Soucy, ne s’est pas opposée à la remise en liberté du quadragénaire, moyennant plusieurs conditions à respecter. L’accusé ne pourra notamment communiquer, de quelque façon que ce soit, avec la présumée victime, en plus de suivre une thérapie. Il devra aussi remettre son arme de service.
Le SPVM a confirmé que le suspect était un agent de quartier. « Dans ce genre de situation, le Service de police de la Ville de Montréal prend toujours les mesures appropriées. Nous ne transmettons pas d’informations contenues dans les dossiers de ressources humaines de nos employé(e)s. Ces dossiers sont confidentiels », a expliqué par courriel la Division des communications et relations médias du SPVM.
Le dossier a été reporté au 21 juin prochain pour la forme.