La députée fédérale de Repentigny, Monique Pauzé, prend acte de l’annonce faite par le gouvernement fédéral à l’effet que le programme d’assurance-emploi prendra la relève de la prestation canadienne d’urgence (PCU) lorsque cette dernière se terminera. Le Bloc Québécois suivra de près la transition.
«La vice-première ministre Chrystia Freeland donne ainsi suite à l’engagement formel qu’elle a pris le 29 avril dernier à la demande du Bloc Québécois, explique Monique Pauzé. Déjà au printemps, nous exigions que la PCU propose un incitatif au travail comparable à ce qui se fait en assurance-emploi, et nous avons aussi suggéré que le programme soit géré par les mêmes équipes afin que l’aide gouvernementale soit plus efficace.»
Pour l’élue bloquiste, tant que cette modulation demandée par le Bloc Québécois ne sera pas opérationnelle, Ottawa nuira à la relance économique.
« Menacer les gens qui reprennent graduellement leur travail de couper entièrement leur PCU dès qu’ils franchissent un maigre cap de 1000 $, cela n’aide ni les travailleurs ni les entreprises en pénurie de main-d’œuvre », poursuit Mme Pauzé.
Cette annonce, que le Bloc Québécois attendait depuis longtemps, est un pas dans la bonne direction, mais la formation souverainiste souhaite avoir plus détails sur comment le gouvernement entend financer un tel programme.
« Nous devons éviter que ce soient les travailleurs, les employeurs et les PME, déjà durement touchés par la pandémie, qui paient la note à même leurs cotisations d’assurance-emploi. Il faudra également s’assurer qu’aucun travailleur ayant besoin du soutien financier du fédéral ne soit laissé pour compte lors de cette transition », conclut Monique Pauzé.