Chaque année en avril, la députée fédérale de Repentigny et porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Environnement, Monique Pauzé, souligne le Jour de la Terre lors d’un déjeuner-conférence où elle convie la population. L’événement ayant pour thème Le coût de notre prospérité affichant complet, l’élue ne pouvait que se réjouir de voir l’engouement des citoyennes et des citoyens pour les questions environnementales.
« Vraiment très heureuse de la réponse citoyenne à cette conférence qui avait pour but de parler de consommation, de surconsommation et disons-le comment consommer mieux. Encore une fois, j’ai été à même de constater que nous sommes nombreux à avoir conscience que nos choix personnels et collectifs ont des répercussions sur l’environnement. Que ce soit les vêtements que l’on porte, ce que l’on mange, les séries que nous regardons, tout ce que l’on fait a un coût environnemental », a fait savoir Monique Pauzé.
La députée rappelle que chaque année, l’ONG américaine Global Footprint Network calcule la date à partir de laquelle l’humanité a consommé l’ensemble des ressources que la Terre est en mesure de générer en un an. Si en 2023, cette date fatidique tombait le 2 août, au Canada le jour du dépassement fut atteint le 13 mars, ce qui en fait l’un des pays qui a consommé ses ressources le plus rapidement.
« Quand on prend conscience collectivement qu’au Québec, 41 % de la nourriture est rejetée au long de la chaîne alimentaire, que nous faisons partie du palmarès mondial des plus grands consommateurs d’énergie par habitant, que des études ont démontré que 70% de notre garde-robe ne serait pas porté, qu’une grande partie des vêtements donnés à des organismes finissent dans des dépotoirs en Afrique ou en Amérique du Sud et que de nombreuses rivières en Asie sont tellement polluées à cause de l’industrie textile, que des enfants travaillent au fond de mines pour nos articles électroniques, je pense qu’il est légitime de voir comment nous pouvons faire des choix plus judicieux afin de protéger les gens et la biodiversité qui est essentielle à notre subsistance », a fait savoir Monique Pauzé.
Celle qui a toujours fait la promotion de l’achat local ajoute : « Soyons clair, je ne dis pas aux gens de ne pas consommer, mais quand on sait que la moitié des gaz à effet de serre provient de la consommation des familles qui elle, est directement liée à des activités en amont, nous pouvons agir. Nous savons déjà que les familles qui font un effort d’achat québécois arrivent à couper de presque la moitié la distance parcourue par leurs aliments. De plus, des experts affirment qu’un accroissement de seulement 1 % des ventes de l’industrie alimentaire au Québec pourrait générer près de 1800 emplois directs ou indirects. Tout le monde gagne à acheter local. Bien entendu, je n’ai pas la prétention de dire que ces gestes pourront à eux-seuls sauver la planète, les industries les plus polluantes ont un rôle à jouer, mais nous pouvons tous faire partie de la solution », conclut Monique Pauzé.