Un jeune repentignois de 19 ans, qui a commis plusieurs vols par effraction, des vols des véhicules et un vol de moins de 5000$, en quelques jours, à Repentigny, au printemps 2020, a réglé ses comptes avec la justice.
Mavrick Forget a plaidé coupable, en après-midi, le 24 février, au palais de justice de Joliette, à 21 chefs d’accusation soit trois introductions par effraction, six vols de véhicules, trois chefs d’avoir utilisé une carte de crédit qu’il savait avoir été obtenue, fabriquée ou falsifiée par suite d’une infraction au Canada, un vol de moins 5000$, quatre bris de conditions, quatre chefs d’avoir omis ou refusé de se conformer à une peine spécifique du tribunal de la jeunesse et entrave au travail des policiers.
Tous ces crimes ont été commis sur une période de quelques jours, soit entre le 22 mai et le 4 juin 2020 à Repentigny et Montréal.
Selon le résumé des faits de la procureur des poursuites criminelles et pénales dans ce dossier, Me Julie Bacon, l’accusé volait des manettes d’ouvre porte de garage dans les voitures non verrouillées à Repentigny, et par la suite s’introduisait dans les résidences par le garage pour y voler des biens tels que clés de véhicule, porte-feuille avec argent et carte de crédit pour ensuite aller faire des achats avec les cartes de crédit. Il se promenait aussi à pied dans les secteurs résidentiels pour fouiller dans les véhicules pour voler des objets à l’intérieur.
Presque tous les gestes ont été captés par caméra. L’accusé a aussi fait une déclaration incriminante aux policiers lors de son arrestation, par les policiers de Repentigny.
Me Bacon et l’avocate de l’accusé, Me Stéphanie Gariépy ont fait une suggestion commune de 18 mois de prison qui a été entérinée par le juge Normand Bonin. Étant donné que l’accusé est détenu préventivement depuis le 20 juin 2020 (il a aussi été incarcéré du 4 au 8 juin dans ces dossiers), cela équivaut à 380 jours. Il reste donc à M. Forget 167 jours à purger à compter de maintenant.
Envoyé en thérapie, il prend la clé des champs en pleine nuit
Mavrick Forget avait été remis en liberté quelques jours après sa première comparution devant le tribunal, à la condition, notamment de suivre une thérapie fermée dans un centre de désintoxication de Sherbrooke.
Quelques jours plus tard, il a cependant pris la clé des champs en pleine nuit, à peine deux jours plus tard, Il se serait rendu dans un dépanneur pour y acheter de l’alcool Son co-chambreur a averti le surveillant de nuit de son absence. Les policiers de Sherbrooke ont aussitôt été alertés.
Un mandat d’arrestation avait alors été émis. Forget a été de nouveau épinglé par le Service de police de la Ville de Montréal, le 19 juin dernier. Il aurait commis de nouvelles infractions plus graves. Il doit régler ses dossiers prochainement au palais de justice de Montréal et il risque une peine de prison importante à purger consécutivement à celle qu’il a reçu à Joliette.
Malgré son jeune âge, le jeune homme possède de nombreux antécédents au tribunal de la jeunesse dont 17 bris de probation, des vols, introduction par effraction, harcèlement criminel et possession simple de stupéfiants.
D’ailleurs, il consomme de nombreux stupéfiants depuis l’âge de 12 ans. « Je veux changer de mode de vie. C’est de la marde », avait témoigné M. Forget lors son enquête sous remise en liberté. Son enfance, extrêmement difficile, a fait en sorte qu’il a été sous le joug de la Direction de la Protection de la Jeunesse durant 14 ans.
Il était presque toujours intoxiqué, lorsqu’il commettait ces vols, car il vivait une période difficile de sa vie, dont notamment, une rupture amoureuse.