C’est ce matin (21 septembre) qu’a débuté au palais de justice de Joliette, l’enquête sur remise en liberté du présumé meurtrier de Jael Cantin.
Benoit Cardinal, 34 ans, fait face à la plus grave accusation du code criminel soit meurtre prémédité. Il est soupçonné d’avoir tué Mme Cantin, qui était sa conjointe et mère de six enfants, dans la nuit du 16 janvier dernier, dans la résidence du couple, sur le chemin des Anglais à Mascouche.
Une ordonnance de non publication empêche les médias de dévoiler le contenu de la preuve présentée devant la juge Johanne St-Gelais, en cour supérieure, ainsi que les motifs à venir sur la décision de remise en liberté.
Trois jours d’audience sont prévus. L’accusé est apparu dans le box des détenus visiblement nerveux. Il est représenté par Me Ghassan Toubal et Me Louis-Alexandre Martin. C’est Valérie Michaud et Me Geneviève Aumond qui sont les procureurs des poursuites criminelles et pénales dans ce dossier.
Rappel des faits
Au petit matin du 16 janvier 2020, le présumé meurtrier, qui était intervenant social, a appelé le 911 en prétextant que sa famille et lui avaient été victime d’une violente introduction par effraction.
La victime, Jaël Cantin, aussi âgée de 33 ans, était gravement blessée lors de l’arrivée des services d’urgence. Son décès a été constaté à l’hôpital.
Plus l’enquête avançait, moins cette histoire d’introduction par effraction semblait plausible pour les policiers. Cardinal a été arrêté dans la soirée du 16 janvier et accusé de meurtre non prémédité, le lendemain.
Cependant, l’enquête des Crimes contre la personne de la SQ a suffisamment progressé pour que le DPCP modifie l’accusation dans les semaines suivantes de la mise en accusation de M. Cardinal.