Le 21 octobre, le fils d’un homme assassiné en décembre 2018 à Charlemagne, a été cité à procès pour meurtre non prémédité. Au terme de cinq jours d’enquête préliminaire, les avocats de Yanick Fleury, 46 ans, de Pointe-aux-Trembles, ont annoncé, le 9 octobre, que l’accusé renonçait à contester la citation à procès. Le ministère public, représenté par Me Valérie Michaud et Me Geneviève Aumond, a fait entendre une quinzaine de témoins. Une ordonnance de non publication a été émise ce qui empêche les médias de dévoiler les détails de la preuve présentée devant le tribunal. M. Fleury est soupçonné d’avoir tué son père Roger, qui a été retrouvé sa vie dans la soirée du 12 décembre 2019 sur la rue Sacré-Cœur. Il a été arrêté un mois plus tard après le crime par les enquêteurs des Crimes contre la personne de la Sûreté du Québec dans un hôtel de Repentigny. La victime, avait été retrouvée gisant dans son sang près de la portière ouverte de sa Hyundai Azera. Selon le Journal de Montréal, il aurait été défiguré par des coups. Yanick Fleury reviendra en cour, le 15 janvier prochain, à l’ouverture du terme des assises criminelles, pour connaître la date de son procès.
Le 12 novembre, un quadragénaire soupçonné d’avoir assassiné un trafiquant de drogue, à Repentigny, au printemps 2019, devra subir un procès pour meurtre prémédité. C’est la décision qu’a rendu le juge François Landry, exceptionnellement au palais de justice de Saint-Jérôme, à la suite de trois jours d’enquête préliminaire de Wesley Mckenzie. L’homme de 42 ans est accusé du meurtre prémédité et du complot pour meurtre de Francis Turgeon. Ce dernier, qui était âgé de 33 ans, a été tué par arme à feu en pleine rue, devant sa résidence, vers 2h30 du matin, dans la nuit du 8 mai 2019, sur la rue Roméo-Gaudreault à Repentigny. Mckenzie serait un proche des Hells Angels, et aurait déjà été impliqué dans la collecte d’argent et le trafic de stupéfiants. De son côté, Turgeon est un trafiquant de drogue, qui a été déjà été condamné à une peine de trois de pénitencier pour trafic de métamphétamine. Une ordonnance de non-publication empêche les médias de dévoiler le contenu de la preuve présentée devant le tribunal ainsi que des arguments présentés par les deux parties. On devrait savoir en janvier 2021 à quel moment son procès devant jury aura lieu.
Le 18, une résidente de l’Assomption, responsable d’une garderie en milieu familial, doit faire face à la justice pour avoir commis des gestes de violence sur des enfants. La dame de 47 ans, qu’on ne peut nommer, en vertu d’une ordonnance de non-publication afin de protéger l’identité des victimes, a comparu pour y être formellement accusée de quatre chefs de voie de fait. Les victimes seraient des enfants âgés entre deux et quatre ans. Les infractions auraient été commises entre le 1er novembre 2019 et le 30 juillet dernier. Selon les informations obtenues par CFNJ Nouvelles, c’est une employée du service de garde qui a fait part à la police de l’Assomption / Saint-Sulpice de gestes inappropriés qu’aurait posés sa patronne. Les enquêteurs ont rencontré les familles des enfants et c’est à ce moment que des signalements ont été verbalisés à la police. L’accusée, qui demeure en liberté sous conditions, reviendra en cour le 20 janvier pour la suite des procédures. Les présumées victimes ne fréquentent plus la garderie mais on ignore si elle en encore en opération.
Le 19, une mère et sa fille ont reçu une peine de prison pour avoir commis des vols dans des pharmacies et une succursale de la SAQ. Johanne Jodoin, 67 ans et sa fille Cynthia 39 ans, toutes deux de Repentigny, ont été condamnées à une peine de 90 jours de prison, avec une probation de deux ans dans laquelle elles devront rembourser 567,70$. Les deux dames issues d’un milieu que l’on qualifiera de difficile, n’ont pas réussi à émouvoir le juge lorsqu’elles ont expliqué à tour de rôle avoir compris la gravité de leurs gestes et qu’elles étaient prêtes à une peine de réclusion à la maison, selon la suggestion faire par l’avocat des deux accusées, Me Mathieu Hanaty. « Les rapports présentenciels sont plutôt négatifs. Il y a un fort risque de récidive. Les accusées ont fait de faibles efforts pour obtenir de l’aide », a lancé le juge. Celui-ci s’est donc rangé du côté de la Couronne qui demandait une peine de détention variant entre 30 et 90 jours. En juillet 2018, les deux femmes avaient volé des parfums dans des pharmacies de Repentigny et de l’alcool dans une succursale de la SAQ à Mascouche. Le juge a aussi relevé des antécédents en semblable matière et la planification des crimes et la façon de procéder des deux femmes. L’une retenait l’attention du ou des employés tandis que l’autre commettait les larcins.
Le 27, un sexagénaire, qui a violé sa sœur durant plusieurs années, à Repentigny, a pris le chemin du pénitencier, le 27 novembre. Le juge François Landry s’est rendu du côté de la suggestion de la Couronne qui avait réclamé une peine de six ans de pénitencier. L’avocat de l’accusé, Me Claude Ducharme, estimait pour sa part, qu’une peine entre deux et trois ans d’incarcération pourrait s’appliquer dans ce dossier. Au terme de son procès qui a eu lieu au palais de justice de Joliette, l’homme, maintenant âgé de 63 ans et qu’on ne peut identifier en vertu d’une ordonnance de non publication afin de protéger l’identité la victime, avait été déclaré coupable de viol, d’attentat à la pudeur et d’agression sexuelle. La victime était âgée de 12 ans lorsque les agressions ont commencées. Les gestes ont été commis sur une période de plus de 13 ans entre octobre 1975 et décembre 1988 à Repentigny. L’accusé était également mineur lorsqu’il a commencé à agresser sa sœur. Aujourd’hui, la victime qui est aujourd’hui âgée de 57 ans, a eu de nombreuses conséquences suite aux gestes. Peur, stress, cauchemars, angoisse, liens affectifs altérés, sexualité difficile, difficulté à dormir et plusieurs tentatives de suicide ne sont que quelque unes de ces conséquences.