Début d’un procès devant jury d’un repentignois

Courtoisie

C’est ce matin (9 janvier) qu’a officiellement débuté, au palais de justice de Joliette, le procès devant jury d’un repentignois soupçonné d’avoir causé la mort d’un motocycliste, à la suite d’un accident de la route, le 22 juillet 2019 à Saint-Élisabeth.

Un jury de 14 personnes devra décider de la culpabilité ou non d’Éric Rondeau, 47 ans, qui fait face à deux graves chefs d’accusation soit conduite dangereuse causant la mort et négligence criminelle causant la mort.

Trois semaines ont été prévues pour l’audition de la cause. Il a fallu moins d’une heure pour choisir les membres du jury qui sera composé de 11 hommes et trois femmes.

Le DPCP, représenté par Me Alexandre Dubois et Jade Coderre feront entendre huit témoins au cours de ce procès qui sera présidé par l’honorable Marc-André Blanchard, de la Cour supérieure.

Rappel des faits

L’accident mortel est survenu vers 11h30 sur le rang de la Rivière Sud (route 345), le 22 juillet 2019.

Selon la théorie de la cause présentée par Me Dubois, lors de son exposé d’ouverture, l’accusé circulait au volant de son véhicule, un camion Ford F-150 et tire une remorque à l’arrière qui n’est pas fermée. « À la porte d’une courbe, alors qu’il est toujours dans sa voie, l’accusé immobilise son véhicule et active ses clignotants d’urgence. Une famille de canards traverse la route en provenance de la voie inverse », a expliqué le procureur de la Couronne aux membres du jury.

C’est à ce moment que l’accusé aurait commis un geste volontaire qui sera fatal pour la victime dans cette affaire, Félix-Antoine Gagné. Le véhicule de l’accusé s’est retrouvé dans la voie inverse et c’est alors que l’impact est survenu avec la motocyclette conduite par la victime.

M. Gagné, qui avait 19 ans à l’époque, de Sainte-Élisabeth, avait succombé à ses blessures quelques heures plus tard, après avoir été transporté dans un centre hospitalier. Pour sa part, Éric Rondeau n’avait subi aucune blessure.

Une caméra de surveillance a capté l’accident au complet et sera mise en preuve lors du procès devant jury. Un reconstitutionniste de la Sûreté du Québec viendra pour sa part témoigner des conclusions de son expertise réalisée sur les lieux de la collision.

Me Richard Dubé défend l’accusé. Les premiers témoins seront entendus mardi matin.

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