Revue judiciaire – Juillet à septembre 2020

Courtoisie. Éric Gauvreau-Paquette

Le 21 août, un résident de la Mauricie, à l’origine d’une poursuite policière et d’avoir reculé sur un agent de la paix, à l’hiver 2019 à l’Assomption, a décidé de régler ses comptes avec la justice. David Mayrand-Gervais, 32 ans, d’Hérouville, a plaidé coupable d’avoir mis en danger un policier alors qu’il se livrait à des voies de fait, de conduite dangereuse, de recel de plus de 5000$, de possession de deux armes prohibées, de possession d’instruments pouvant servir à une introduction par effraction, de possession simple de métamphétamines, de possession de passeports sachant que ceux-ci ont été obtenus directement ou indirectement au Canada par la perpétration d’une infraction, d’introduction par effraction et de bris de probation. Selon le résumé des faits présenté par le procureur de la Couronne au dossier, Me Jean-François Tessier, le 23 février 2019, vers 18h45, un patrouilleur de la police de l’Assomption, qui circulait devant le Pétro-Canada, de la Montée Saint-Sulpice, a remarqué qu’une voiture de marque BMW, conduite par l’accusé, n’avait pas de plaque d’immatriculation ni de transit d’immaculation temporaire. « Le policier intercepte l’accusé. À ce moment, l’agent voit dans le véhicule ce qui semble être des comprimés de métamphétamines. Il somme M. Mayrand-Gervais de sortir du véhicule mais l’accusé l’ignore et ferme sa vitre. Le policier ouvre la portière pour ordonner à l’accusé de sortir du véhicule », a relaté Me Tessier. lorsqu’il ouvre la portière, le patrouilleur voit une crosse d’arme à feu. Au même moment, le véhicule fait marche arrière, l’agent est coincé entre la voiture et la porte de celle-ci. Le policier est alors traîné sur une vingtaine de pieds pendant que la voiture de l’accusé reculait. Alors que le l’agent gisait au sol, le suspect a pris la fuite. Une courte poursuite s’est engagée, à une vitesse allant jusqu’à 160 km/h pour se terminer au Métro de l’Assomption. « C’est alors que le policier retrouve le suspect qui était à l’intérieur du véhicule, dans le stationnement du commerce. Mais celui-ci quitte les lieux rapidement avant d’abandonner le véhicule quelques kilomètres plus loin, avant de prendre la fuite », a poursuivi Me Tessier. L’accusé a été localisé chez un citoyen de la rue Perreault après avoir demandé d’entrer dans la résidence afin de se réchauffer. Le véhicule que conduisait l’accusé avait été rapporté volé deux jours plus tôt à Trois-Rivières. Dans la voiture, les policiers ont retrouvé deux armes prohibées qui étaient chargées et qui avaient été volées quelques jours auparavant.  On a aussi retrouvé, une cagoule, une hache et une lampe de poche. Le policier a subi des blessures à une hanche, à un poignet à une main, en plus d’avoir une entorse lombaire. Il a été en arrêt de travail pour un certain temps. Encore aujourd’hui, son poignet le fait souffrir. David Mayrand-Gervais a écopé d’une peine globale de 42 mois de pénitencier.

Le 28 septembre, un trentenaire de Mascouche, arrêté en août 2019, pour une série de crimes à caractère sexuel, grâce à sa casquette, a pris le chemin du pénitencier. Éric Gauvreau-Paquette, 30 ans, a plaidé coupable, à 11 chefs d’accusation soit d’action indécentes, exhibitionnisme, tentative de contact sexuel, agression sexuelle et voie de fait. Les faits reprochés à l’accusé se sont déroulés entre le 9 juillet et le 21 août 2019, aux abords des pistes de cyclables de Terrebonne et de Mascouche. Les victimes étaient âgées entre 10 et 15 ans. Gauvreau-Paquette, qui se déplaçait à pied, à vélo ou parfois dans un véhicule, localisait les jeunes victimes et se masturbait devant elles. Il a été arrêté quelques jours après sa dernière agression, car il avait perdu sa casquette sur les lieux du crime. Or, il avait mis des photos de lui arborant cette fameuse casquette sur sa page Facebook, alors qu’il était activement recherché par les policiers. Le juge Michel Bellehumeur a entériné la suggestion commune faite par la Couronne, représentée par Me Arianne Roy-Drouin et la Défense, représentée par Me Serge Raby, en condamné l’accusé à une peine globale de 31 mois de pénitencier. Il a cependant retranché 19 mois de détention provisoire, ce qui signifie qu’Éric Gauvreau-Paquette devra passer les 12 prochains mois en prison en plus de se soumettre à une probation de trois ans. En rendant sa peine, le juge Bellehumeur a notamment tenu de quelques facteurs atténuants dont sa collaboration et son admission des faits aux autorités policières lors de son arrestation, ses remords ainsi que son empathie envers les victimes. Son nom sera inscrit dans le registre de délinquant sexuel à perpétuité.

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