Un jeune homme soupçonné d’être l’auteur d’une agression armée à la machette, le 6 juillet dernier, à Joliette, a décidé de régler ses comptes avec la justice.
Faisant initialement face à un total de 22 chefs d’accusation, Chad Gagnon, 20 ans, de Joliette, a plaidé coupable, le 16 novembre, à 16 chefs, soit cinq d’agression armée, deux de menace de mort, huit de bris de condition et un de possession d’arme dans un dessein dangereux.
L’agression à la machette, survenue vers 16h, sur la rue Fabre, dans le secteur de la piscine municipale. Une altercation a éclaté entre l’accusé et un groupe d’adolescents. L’accusé a menacé deux jeunes et a sorti une machette d’un pied de long et l’a brandi envers deux individus, les blessant légèrement.
Il avait pris la fuite avant d’être rapidement arrêté à la suite du ratissage des policiers du poste de la MRC de Joliette. Pour ce qui est des deux personnes légèrement blessées, elles avaient été traitées sur place par les ambulanciers.
Les autres infractions sont survenues entre septembre 2020 et le 27 juin dernier tous à Joliette. Il y a notamment des menaces qui ont été proférées contre deux personne et deux autres agressions armées.
Dans un des cas, le 27 juin, une agression armée est survenue sur la rue Saint-Louis à Joliette à la suite d’un conflit pour une question d’argent. Les deux victimes, deux jeunes hommes, se sont faites menacées au couteau par Chad Gagnon. Celui-ci s’est mis à courir après les victimes. Enfin, l’accusé a brisé plusieurs conditions à différentes date, dans les mois qui ont précédé son arrestation.
Le juge Bruno Leclerc a entériné la suggestion commune faite par la Couronne et la Défense, en condamnant l’accusé à une peine globale de neuf mois de détention, moins le temps préventif. Ce qui signifie qu’il reste 70 jours à purger pour Chad Gagnon.
« Votre comportement est inquiétant pour le tribunal. C’est une sentence qui semble à première vue clémente compte tenu des gestes graves commis par vous », a mentionné en se ralliant à cette suggestion.
Me Gabrielle Gosselin, qui représentait l’accusé, a mentionné que son client avait vécu une enfance assez difficile, avec un père violent qui l’a abandonné assez jeune et une mère absente.
« Il a été placé très jeune et a eu également des problèmes psychiatriques. Durant sa détention préventive, il a aussi été agressé physiquement par des codétenus », a plaidé son avocate ajoutant que M. Gagnon s’implique activement durant son incarcération.