Un résident de Terrebonne, soupçonné d’avoir transmis à un tiers des menaces de causer la mort ou des blessures à François Legault, Horracio Arruda et Justin Trudeau, le 3 novembre dernier, à Blainville, était de retour en cour ce matin (12 janvier).
La brève audience de Patrick Dussault, 42 ans, a eu lieu au palais de justice de Saint-Jérôme. Sûr de lui, l’accusé a précisé à la juge Michèle Toupin qu’un avocat de l’Aide juridique devrait le représenter.
M. Dussault a surpris tout le monde déclarant qu’il est un lanceur d’alerte sur le WEB pour dénoncer les crimes contre l’humanité et qu’il souhaitait récupérer son droit d’utiliser Internet.
La Couronne s’est évidemment objectée à ce changement au niveau des conditions de remise en liberté. L’accusé devra s’adresser à la Cour supérieure pour faire une telle demande.
Avant son arrestation, M. Dussault dénonçait fréquemment, sur les réseaux sociaux, l’obligation du port du masque. Il a même déjà publié une vidéo le montrant sans masque dans une épicerie. Il avait alors été interpellé par un employé du commerce ainsi qu’un client, se montrant réticent à quitter les lieux.
Au terme de sa première comparution, le 11 novembre dernier, Patrick Dussault avait été remis en liberté sous plusieurs conditions à respecter. il lui est notamment interdit d’utiliser les réseaux sociaux, y compris l’application Messenger.
Son dossier reviendra le 9 mars pour la forme.